La conception des bâtiments C et E du masterplan Symbiosis nous a incités à concevoir un lieu ouvert aux besoins de la société contemporaine. Les conséquences de la pandémie nous amènent à vivre différemment les espaces, les villes et la dimension du travail. Nous serons amenés à faire l’expérience des lieux de travail moins fréquemment mais avec plus d’intensité et de dynamisme.
Les parcelles C et E du Symbiosis Business District occupent une position centrale dans le nouveau quartier. Les bâtiments seront le pivot d’un système qui prévoit le développement d’une architecture à l’identité très forte : pour ces raisons, il a été décidé de se concentrer sur deux bâtiments identiques, en effet un seul bâtiment, capable de dialoguer avec toutes les autres urgences de la zone. Un parallélépipède aligné avec le côté ouest de Via Adamello et le parc à l’est, qui à travers un rez-de-chaussée poreux avec de grandes transparences et des halls traversants, construit la relation entre la rue et le parc. Le parc « contamine » le nouveau bâtiment, envahissant la grande terrasse du premier étage, la terrasse du toit du bâtiment C et les passerelles de chaque étage. Au milieu du parc, situé sur la zone du lot C, se trouve un pavillon circulaire, ouvert à différents usages, afin de rendre les espaces extérieurs plus vivants et animés.
À partir du deuxième étage, chaque plancher est entouré de galeries de 2,40 m de profondeur, ce qui, outre le fait d’améliorer la qualité de la lumière interne grâce à de grandes fenêtres continues en « ruban » et d’offrir à toutes les personnes qui vivront dans le bâtiment la possibilité de travailler à l’extérieur, permet de protéger du soleil pendant les heures les plus chaudes.
Le dernier étage est doté d’un toit en forme de hangar pour commémorer une zone qui était autrefois, et qui l’est encore en partie, une zone de production. Cette solution permet de positionner les panneaux photovoltaïques au sud, de maximiser leur rendement et de résoudre la relation avec les hauteurs considérables des bâtiments voisins.
Le choix des matériaux, en particulier le béton clair des balcons, est le résultat d’une analyse du contexte et des couleurs des bâtiments adjacents qui seront construits dans un avenir proche ; le bois, en revanche, est un matériau très présent dans l’architecture milanaise des années 1960, comme les bâtiments conçus par l’architecte Caccia Dominioni.
D’un point de vue typologique, les deux bâtiments visent une vision innovante de l’espace de travail, reprenant certains éléments qui caractérisent les environnements domestiques : les longues allées pouvant être équipées, l’utilisation d’une verdure répandue mais informelle, la chaleur du bois.